Les Cerises du Vallon de Gueuroz – 1996

d’Eugène Rambert et William Thomi |
Adaptation et mise en scène : Bernard Novet

« Quelques maisons rustiques, ombragées de beaux arbres, des champs, des prairies vertes, et, tout auprès de l’abîme, la gorge terrible, œuvre des eaux et des siècles : voilà le vallon de Gueuroz… » Eugène Rambert, Octobre 1864

Exceptionnel, oui, et marqué de l’enthousiasme et de la conviction de tous les participants à cette étonnante réalisation où se mêlent texte, musique chorale et musique instrumentale. L’argument ? L’amour d’une mère pour son fils, la vie de montagnards valaisans aux abords des terribles gorges du Trient, au siècle dernier…
La musique est l’œuvre de Michel Oguey, instituteur et organiste, professeur de musique à Oron-la-Ville. Dans sa musique, le compositeur a réussi une très belle symbiose dans laquelle s’expriment la force de la montagne et la puissance des sentiments qu’elle inspire. Une musique très nouvelle mais à laquelle il est facile d’adhérer totalement, et qui fait un heureux contrepoint au rythme plus lent du texte.
L’ensemble vocal et les musiciens sont placés sous la conduite d’Olivier Piguet, qui dirige notamment le Chœur des gymnases lausannois, l’ensemble vocal BIS et le chœur mixte La Tarentelle d’Echallens. « L’Echo du Gros de Vaud »

Cors des Alpes et cerises à Cheseaux Avec « Les Cerises du Vallon de Gueuroz », Bernard Novet signe l’adaptation d’une nouvelle de l’auteur suisse Eugène Rambert. Cette création est aussi sa première mise en scène, qui se révèle excellente. Rambert, qui s’était promené autrefois dans le vallon du Gueuroz, y revient des années plus tard et guide les spectateurs dans la tragique destinée de Rose-Tonie (Elisabeth Crot), l’aimable femme qui lui avait offert des cerises lorsqu’il était enfant…

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